Bétaillère à cadres.

Depuis longtemps il est réveillé,
Un voyage d'affaires, ce jour, il doit faire,
L'avion il ne faut pas manquer.
Six heures, il se lève, une douche, un café,
Si tôt, on n'a pas envie de déjeuner.

Et, hop ! le voilà dans sa petite auto, direction l'aéroport,
A peine sorti de chez lui dans un embouteillage il est pris,
Heureusement, deux heures il a devant lui.
Le voici arrivé, place de parking il faut trouver,
Coup de chance, il y en a une et une suffit.

Il prend son sac et son manteau, ferme à clef son auto,
Mémorise le numéro de sa place, la dernière fois il avait oublié.
Vite, au comptoir il court, il est le dernier,
Au vol on lui prend son billet, on lui crie :
''Dépêchez-vous le vol est fermé !''

Il met ses bagages dans la machine à mirer.
Lui-même passe sous le portique détecteur de ferraille,
Horreur ! Un petit tuiit, et aussitôt un'' Monsieur ! S'il vous plaît !''
Il se fait électroniquement tâtonner,
Un tsuiit, c'est la boucle de sa nouvelle ceinture.

Ouf ! Le voilà dans l'avion, ''Monsieur votre billet! S'il vous plaît!''
Sa place est tout au fond, entre deux jolies filles il est assis, Pas question de batifoler, la réunion il faut préparer.
Un petit déjeuner est servi, qu'il convient de vite avaler,
Zut ! Sa voisine renverse son café, sa chemise est maculée.

Ah ! Si dans les bétaillères à cadres, plus de place il y avait.

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Page créée par stevenoot pierre le 13/10/03.

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