Le laboureur. Dans son interminable champ, Le laboureur lentement, pas à pas, Conduit son cheval et sa charrue, Il retourne la terre avec amour. Ses pensées traînent derrière son attelage, Sillon après sillon, il rêve, De la moisson, du battage, Du lapin qu'il a vu. De nos jours, sur un tracteur, Du matin au soir, il laboure, D'un coup de charrue, Douze sillons il ouvre. Ses pensées sont tournées, Vers rapidité, rentabilité, Paiement des factures, Le lapin fuit devant le bruit. Le progrès est en marche, On ne peut l'arrêter, Plus de gens peuvent manger. Un peu de nostalgie, il faut garder... |