L'aigle.

Lentement, très haut dans le ciel, porté par le vent,
Apparemment sans battement d'ailes,
L'aigle tourne, tourne,
A la recherche de sa pitance.

De son oeil perçant, il scrute la terre,
Et on ne sait par quel miracle,
Découvre, caché dans les broussailles,
Le petit lapin qui se repose au soleil.

A contre vent, il fond sur sa proie,
Et dans ses puissantes serres, l'emmène dans les airs,
Pour le petit lapin, c'est un voyage grisant,
Dernier périple avant une mort certaine.

Dans le grand combat pour la vie, Il faut être le plus fort.
L'homme comme l'aigle tue pour sa subsistance,
Il tue aussi ses congénères, pour montrer sa puissance,
Pourra t-il un jour s'affranchir de le faire?

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Page créée par stevenoot pierre le 13/10/03.

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